Un cochon en pointillés
Pour habiller cette tirelire de la Fondation Partage, j’ai tout simplement pris le mot
“partage” au pied de la lettre.
Le fait que le cochon soit l’animal-‐tirelire est une aubaine, puisque, comme pour le bœuf, en boucherie, un schéma de découpe, donc de partage, de l’animal existe, indiquant les différents morceaux.
Comme c’est courant, l’indication des limites entre ces différents morceaux se fait à l’aide d’un pointillé, ou plus fréquemment d’un traitillé. C’est également le cas en géographie pour la notation des frontières et cette façon de faire est louable, car beaucoup moins dure qu’un trait continu. Il en résulte une respiration entre les deux côtés de la “frontière”. Ainsi mon cochon porte sur lui un partage doux et léger de la totalité de sa surface, mais avec toutes les ambiguïtés d’un tel partage : inégalité des parts et impossibilité d’une répartition parfaite. Ce que concrétise le seul mot “partage” figurant dans tous les morceaux, à des dimensions et des orientations différentes.
Mais peu importe cette égalité inaccessible, l’essentiel n’étant-‐il pas finalement la volonté de partager ?!
Retrouvez-le ici:
Boucherie-Charcuterie Muller S.A.
Place des Grottes 1
1201, Genève